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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 20:44

Discours de Fatma Adda lors du vernissage, le mercredi 28 juillet 2010.


Mesdames, Messieurs les élus,
Madame la Présidente,
Mesdames, Messieurs,
Une inauguration est toujours un moment heureux qui récompense les efforts et l’implication de tous les acteurs autour d'un événement dont vous n'avez pas ménagé votre peine pour en faire un temps fort de la vie culturelle de Belloc-Saint-Clamens et de la vallée de l’Astarac.
Un rendez-vous très attendu qui, d'une année à l'autre, nous amène à rencontrer une personnalité et un style nouveaux. Aujourd'hui, c'est au sein d'un monument à l'architecture pleinement maîtrisée, empreinte de respect pour le visiteur, pour l'environnement, pour les œuvres qu'a lieu cette rencontre.
Par votre présence nombreuse à cette soirée inaugurale, vous témoignez donc de votre attachement à cet événement et c’est aussi une marque d’encouragement pour ses organisateurs et son invitée d’honneur. Cette année, vous avez fait le choix, d'honorer, une peintre artiste, aquarelliste Marie-Claude Canet dont l'exposition est un hymne à la nature. Je tiens à lui rendre hommage pour sa peinture qui se veut le reflet de nos paysages gascons dans leur vérité et qui invite les visiteurs à ouvrir leur regard et à élargir leur horizon.
Je voudrai aussi remercier très chaleureusement ses inspirateurs, au premier rang desquels le conseil municipal, les bellocoises et bellocois au travers de leur maire Mme Claudie Ladois, l’association Belloc-Saint-Clamens Animations et Loisirs au travers de sa présidente Mme Odile Barrieu, du travail qu’ils réalisent avec constance pour mettre en lumière celles et ceux qui partagent leur amour de l’art.
Je profite aussi de l'occasion pour rappeler au moment où l'on parle de la répartition des compétences entre les différentes collectivités locales le rôle majeur de la commune, comme échelon de proximité en matière culturelle. Et d'insister sur la nécessité de maintenir, dans ce domaine, des financements croisés entre collectivités territoriales, Département, Région mis à mal par la réforme territoriale. Sauf que sans ces derniers que seraient en France le théâtre, la musique, le soutien à la création, la préservation du patrimoine et singulièrement ce soir la peinture ?
N'enfermons donc pas la culture dans l'accessoire quand bien même d'autres réalités ou d'autres priorités sont évidemment la source de préoccupations plus importantes.
La culture nous aide à découvrir que les choses qui nous unissent sont bien plus nombreuses que celles qui nous divisent. La culture, c'est le beau, l'émotion et le sensible, ce qui renvoie à l'âme et au coeur de chacune et de chacun de nous. Grâce à elle, nous pouvons voir les autres comme nous nous voyons nous-mêmes.
Cette exposition nous démontre que la culture n'a de sens que lorsqu'elle est mise à la portée de tous, gratuitement, localement. Et si cette exposition est déjà reconnue, elle ne demande qu'à l'être encore plus. Alors je vous encourage à y venir et à y revenir en famille, avec des amis.

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 20:23

Vernissage de la XVIII exposition CHAM mots de Cham, le samedi 17 juillet 2010 à l'Isle de Noë

 
photo-cpie4.jpg
Monsieur le conseiller général
Monsieur le maire
Messieurs les présidents
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs

Je tiens, en premier lieu, à excuser le Président de la Région, M. Martin Malvy retenu de longue date par d'autres obligations. Il m'a demandé de le représenter auprès de vous et c'est avec plaisir que je viens vous témoigner de tout l'intérêt que la Région porte à la 18 ème exposition consacrée au caricaturiste Cham, aux artistes peintres de la région et à la nouvelle exposition présentée par le CPIE pays Gersois "les sorties des eaux".
Je voudrai également remercier le conseil municipal, les lisloises et les lislois à travers leur maire M. Patrice Dison, l'association Cham à travers son président M. Edourd Laporte et le CPIE à travers son président M. Vincent Labarthe qui sont les maîtres d'oeuvre de cette journée et dont l'action à faire découvrir l'extraordinaire richesse de leur territoire doit être salué.
Ce rendez-vous avec la caricature, la nature, la culture et l'histoire au château de l'Isle de Noë, qui est sans doute la meilleure et la plus importante des réalisations du 18 ème siècle en Gascogne, s'est inscrit dans la durée et est honoré avec toujours le même engouement (comme il en est pour toutes les autres manifestations du canton.)

Ces trois expositions sont destinées à :

  • nous rappeler le rôle considérable que les gascons dont le 1er d'entre nous le comte Louis Pantaléon de Noë, père de Cham (en hébreu noir), ont joué aux Antilles au 18 ème siècle dans l'abolition de l'esclavage en libérant Toussaint Louverture, le précurseur de l'indépendance de Saint-Domingue ;
  • nous faire découvrir le passé commun entre la France et Haïti douloureux, certes, mais porteur de valeurs humaines fortes telles l'égalité et la dignité entre les Hommes. Il est nécessaire de faire connaître cet héritage commun et par là participer à l'éveil, à la mobilisation et à la lutte contre l'indifférence et l'oubli;
  • nous pousser à agir en faveur du développement durable et de son territoire. Ce que le CPIE s'attache à réaliser en exposant "les sorties des eaux" complétée avec des illustrations départementales sur l'évolution des espèces que nous devons préserver pour nous préserver nous mêmes ;
  • et enfin, à nous révéler les talents artistiques locaux que se soit dans les domaines de la peinture, la sculpture, l'illustration et du graphisme..... Je n'oublie pas non plus les créations des enfants de l'école maternelle. Les "saisons en mots" sont à l'image du monde des enfants : spontané avant tout ! Ce que nous allons voir, maintenant.

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 14:42

Pourquoi avez-vous souhaité être élue à la Région ?
Pour poursuivre mon engagement militant et plaider l'avenir et l'attractivité de nos territoires en agissant au plus près de leurs besoins.
Ancrée locale et tournée vers l’Europe, la Région me paraît être l’échelon le plus pertinent pour conduire une politique nécessairement transversale dans de très nombreux domaines : les lycées, la formation professionnelle, l'apprentissage, la santé, l’innovation, la recherche, l’enseignement supérieur, le transport, le développement rural... Par ailleurs, au niveau européen, la Région est l’échelon institutionnel le plus familier. L’Union Européenne a bâti toute sa politique sur la Région en lui consacrant son 2ème budget après la PAC. Ensuite, géographiquement la taille de la Région correspond mieux aux réalités sociales et économiques pour favoriser les circuits courts (en 1er lieu pour l’alimentation), pour engager la relocalisation des modes de vie (proximité des services publics, création d’emplois verts et non délocalisables) et pour accompagner la conversion des secteurs économiques en initiant une véritable politique de formation tout au long de la vie du salarié et en conditionnant les aides régionales à l’utilité sociale et environnementale. 
Comment pensez-vous mener votre mandat?
Il s’agit de mon premier mandat électif et d’un mandat unique pour une fonction de qualité. L’enjeu est de taille et la complexité d’une collectivité territoriale comme notre Région suppose un engagement entier et sans faille. En ne cumulant pas plusieurs mandats, je peux me consacrer totalement à cette responsabilité qui m'a été confiée le 21 mars 2010. Le seul cumul que je m’autorise est mon activité professionnelle. Car je suis convaincue que pour bien conduire cette fonction publique, il faut garder un métier qui permet d’être en prise avec la réalité du terrain. Certes, concilier les deux relève d’un défi d’autant qu’il n’existe pas de réel statut de l’élu, mais ce n’est pas insurmontable. Il s’agit de s’organiser (possibilité de prendre des crédits d’heures compensés par l’indemnité, un temps partiel) et de faire des journées plus longues. C’est un choix assumé et bien exercer mon mandat sera ma priorité. 
Quelles sont vos responsabilités à la Région?
J'ai obtenu de siéger dans trois commissions thématiques : l'aménagement équilibré du territoire et services au public, les affaires européennes et la coopération décentralisée pour répondre à des appels à projets, pour construire de nouvelles solidarités inter-régionales et inter-pays, pour une Europe des Régions qui dépasse les conservatismes nationaux, pour accompagner l'ouverture européenne des jeunes, des entreprises, des experts et enfin l'éducation et la jeunesse. Dans cette dernière commission, j'ai été élue seconde vice-présidente. J'ai aussi l'honneur de figurer dans la commission permanente : l'organe exécutif qui examine et se prononce sur les dossiers étudiés dans les commissions. Du travail en perpective! Du travail aussi d'équipe et dans une cohésion forte entre tous les élus d'Europe Ecologie.
Quelles sont vos priorités ?
C’est l’impératif écologique et social qui guide mes choix politiques. Face au défi que nous pose le climat, il est indispensable d'engager une réorientation réelle des politiques, en favorisant la mixité dans les territoires et en luttant contre l’étalement urbain, en améliorant l’efficacité énergétique, en réhabilitant les bâtiments les rendant accessibles aux personnes en situation de handicap, en impulsant la croissance des énergies renouvelables, en développant massivement les transports collectifs, en renforçant les liens Nord/Sud et en favorisant une agriculture responsable intégrant la PAC 2013. Mettre en avant la qualité (de la vie, des produits) et non plus la quantité, la responsabilité et non plus le gaspillage, la solidarité et non plus l’inégalité, enfin la coopération et non plus la compétition. Et faire entendre dans le mandat régional la voix de toutes celles et ceux que je rencontre. Et donc développer autour de ces enjeux une nouvelle culture de gouvernance.

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 08:16

Samedi-12-juin-2010.jpg

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 08:42

Le vendredi 26 mars 2010 : A 6 heures départ de Mirande pour Toulouse. Il ne s’agissait pas d’être en retard pour cette première journée de rentrée au Conseil régional. Après deux heures de route, j'arrivais à 8 heures devant la barrière du parking du Conseil Régional qu’un huissier levait pour laisser passer la première voiture de la matinée. Le dossier du jour dans une main, je franchissais le hall d’entrée. Des hôtesses attendaient derrière une table, installée pour la circonstance, les élus à qui elles remettaient un badge sur lequel était inscrit leur nom. Après quelques échanges avec la journaliste auscitaine du Sud-Ouest venue à la rencontre des 6 élus gersois, je descendais les marches du bâtiment pour les remonter à 9 h 15 avec les 14 autres écologistes sous l’œil des caméras de France 3. Nous portions une écharpe verte, autour du cou, pour marquer à la fois notre entrée en force à la Région et notre appartenance au mouvement Europe Ecologie.
Pour paraître sur le trombinoscope régional, un passage fut obligatoire devant le photographe portraitiste. Après une photo en règle, nous nous accordions une première pause-café devant la salle de Conseil, lorsqu’une sonnerie annonçait 9 h 30, l’heure d’ouverture de la séance.
Nous avancions alors jusqu’à la table d’émargement pour apposer notre signature avant de recevoir une mallette en toile de coton contenant un stylo, un carnet de note et une clé USB.
Pour cette première séance, nous étions placés par ordre alphabétique de bas en haut. Ma place se situe aujourd’hui en bas et à gauche du premier rang de l’allée centrale.

Fatmaconseil
Au cours de cette séance d’installation et après quelques premières passes d’armes entre M. Malvy et Mme Barèges, les 91 députés élus ont procédé à l’élection du Président de la Région.
M. Martin Malvy a été élu par 69 voix contre 22 à Mme Barège. L’élection du Président a été longuement applaudie par les élus de la majorité régionale, debout, alors que l’opposition restait assise.
Une fois réélu, le Président a pris la parole pour témoigner d’une présidence déterminée, engagée, disponible et toujours à l’écoute. Il s’est exprimé contre le projet de la réforme des collectivités locales et de la taxe professionnelle. Il a aussi évoqué l’accord d’entre les deux tours avec ses partenaires EE et le front de gauche rappelant que « la diversité dans l’union n’affaiblit pas ».
Vint le tour du président du groupe socialiste de s’exprimer, suivi de Brigitte Barèges. Après avoir rappelé que le parti victorieux est celui de l’abstention, un électeur sur deux ne s’est pas déplacé, la chef de file de l’UMP demanda la mise en place d’un système permettant aux citoyens, via internet, de poser leurs questions aux élus régionaux. Elle a aussi émis le souhait que le groupe d’opposition bénéficie de 4 présidences sur les 16 commissions. Demande rejetée un peu plus tard par le Président Martin Malvy, préférant parler « de minorité plutôt que d’opposition. » Les commissions seront composées à la proportionnelle et elles auront donc un président issu de la majorité.
Pour Gérard Onesta, c’est la jurisprudence Barège à Montauban qui a contraint la majorité à cette décision. Écharpe verte autour du coup, Gérard Onesta, le leader d’Europe Écologie, s’est lui aussi exprimé sur le respect total dans lequel les responsabilités ont été réparties, avec beaucoup de transversalité. « Les écologistes entrent en force dans cette assemblée : ils seront loyaux et exigeants.»
Les quinze vice-présidents ont aussi été désignés parmi lesquels trois écologistes Gérard Onesta aux relations internationales, Fançoise Dedieu-Casties au développement durable et François Simon aux solidarités.
Au cours de cette même séance, s’ensuivit l’élection des membres de la commission permanente (c'est l'organe exécutif qui examine et se prononce sur les dossiers étudiés en commission) parmi lesquels je figure.
Je siège aussi dans trois autres commissions : la coopération décentralisée, l’aménagement du territoire et l’éducation et la jeunesse. Dans cette dernière commission, j’ai été élue seconde Vice-présidente.
Je renouvelle mes remerciements à toutes les électrices et électeurs qui ont contribué à cette élection et leur assure ma détermination à oeuvrer dans la proximité et dans le dialogue.

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 20:07

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 09:07

Monsieur le Président,
Je vous remercie de l'invitation que vous me faites à assister à la journée du nouvel arrivant pour laquelle je réponds favorablement et de me donner l'occasion de répondre à une lettre que la Chambre d’Agriculture du Gers, la FDSEA 32 et les Jeunes Agriculteurs du Gers ont adressé à un grand nombre d’agriculteurs, en date du 17 mars 2010, et dont vous êtes signataire.
Dans cette lettre, vous écrivez : « Notre inquiétude vient de la place importante que vont occuper les écologistes dans les futurs Conseils Régionaux... »
Je m’étonne que la Chambre d’Agriculture prenne ainsi ouvertement position contre une liste électorale, exprimant donc de facto sa préférence pour la liste adverse. La Chambre d’Agriculture est un établissement public consulaire dont la vocation est de représenter l’ensemble des acteurs du monde agricole et rural. Il ne me semble pas qu’elle ait vocation à conduire une campagne en faveur de tel ou tel parti aux élections.
Mais même en admettant que tel soit son rôle, la moindre des choses serait alors de le faire avec l’objectivité qui va de pair avec la mission d’un établissement public, sans déformer les propos de chacun. Or, vous écrivez : «...et des discours de campagne où l’agriculture porterait la principale responsabilité de tous les maux de notre société et de son environnement. »
Puis-je vous demander, Monsieur, où vous avez entendu de tels discours de campagne ? Mes colistiers et moi-même sommes intervenus dans des dizaines de réunions publiques et de marchés où nous sommes allés à la rencontre du public des zones agricoles. Nous y avons eu à coeur de porter notre message : respect du monde agricole et rural, engagement pour soutenir, revitaliser et moderniser l’agriculture en la préparant à anticiper les défis humains, environnementaux et économiques du 21è siècle. Je note que nous n'avons pas eu le plaisir de débattre avec vous pendant cette campagne, alors que plusieurs invitations ont été adressées à la Chambre d’Agriculture.
Il ne nous viendrait jamais à l’idée de prononcer des phrases aussi caricaturales sur les responsabilités de l’agriculture que celles que vous nous faites tenir. Pour nous, la responsabilité des maux de notre société et de notre environnement ne tient pas aux agriculteurs, mais à des politiques ultralibérales qui, depuis des années, ont abandonné progressivement l’agriculture et le monde rural, en démantelant les services publics ruraux et en mettant en concurrence nos agriculteurs et nos industries avec celles de pays qui n’appliquent pas les mêmes règles sociales et environnementales que nous. Résultat : une chute des prix des produits qui, aujourd’hui, ne valorise plus le travail des agriculteurs, et qui ne permet pas de poursuivre les investissements nécessaires pour une meilleure prise en compte de la durabilité et des équilibres écologiques. Les agriculteurs sont donc les premières victimes d’un système économique fondé sur la seule logique de la compétitivité qui les maintient sous le joug de la grande distribution et au seuil de la pauvreté.
Plus loin, vous insistez sur l’irrigation en écrivant « l’irrigation n’est pas un dogme ni un péché », faisant sous-entendre que nous serions contre l’irrigation. Où avez-vous lu cela, Monsieur, certainement pas dans notre programme ? Nous sommes bien évidemment pour un recours raisonné à l’irrigation, qui permette de maintenir à long terme la ressource en eau pour tous, sur le plan qualitatif et quantitatif.
Vous insistez sur le caractère pluriel de l’agriculture, et la nécessité de faire cohabiter des filières courtes et longues, sous-entendant que nous serions pour un modèle unique. Pourtant, Monsieur, certainement pas dans notre programme : nous parlons de diversification, et si nous parlons de renforcer les circuits courts, c’est bien parce qu’ils sont presque inexistants aujourd’hui, et c’est bien pour permettre cette agriculture plurielle, équilibrée et durable que nous souhaitons tous. Rappelons à ce titre que votre organisme aide les agriculteurs à obtenir des aides à la reconversion en agriculture biologique, une option que nous défendons nous aussi dans notre programme pour faire en sorte que n’ayons plus à importer 80% des produits bio consommés en France.
Vous insistez sur la nécessité du pragmatisme, laissant sous-entendre que nous serions des doux rêveurs. Personne n’a le monopole du pragmatisme. Notre liste Midi-Pyrénées comprend notamment des agriculteurs, des chefs d’entreprise, des élus de terrain, des responsables d’association qui créent des emplois durables  et économiquement viables en zone rurale.
Lors de ces élections régionales, 11,7% des électeurs Gersois ont fait confiance à notre message d’espoir au premier tour, et 67,8 % au second tour. Pour ne pas les décevoir, je souhaite pratiquer la politique « autrement », en engageant le dialogue sur le terrain.
Je vous remercie de m’en donner l’occasion le samedi 3 avril 2010 pour soutenir la filière laitière mise à mal par la loi sur la modernisation de l’économie  votée le 4 août 2008 par le gouvernement de M. Sarkozy.
Elue au conseil régional sous la présidence de M. Martin Malvy, je suis déterminée à y défendre un programme porteur d’espoir pour l’agriculture.
Pour y parvenir, je vous propose que nous nous rencontrions prochainement pour recueillir votre opinion, et celle des élus de la Chambre, sur le programme  « pour vous, une Région rassemblée » et sur la façon dont nous pourrions défendre l’agriculture Gersoise au Conseil Régional.
Bien cordialement.

Fatma ADDA
Conseillère régionale Europe Ecologie

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 23:16
Verts à la ferme
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Publiéle 01/04/2010 à 06h00par
La filière laitière sera à l'honneur de la Journée du nouvel arrivant. PHOTO ARCHIVES MICHEL AMAT© PHOTO 
AMAT MICHEL
Les observateurs de la politique gersoise n'ont pas oublié la polémique qui a animé l'entre-deux tours des dernières élections régionales. Apprenant la place réservée aux candidats écologistes sur la liste PS-PRG, plusieurs responsables agricoles ont dit leur inquiétude. Notamment Henri-Bernard Cartier, le président de la Chambre d'agriculture.Ce dernier n'hésitait pas à lancer : « Mon inquiétude vient de la place importante que vont occuper les écologistes dans les futurs conseils régionaux et des discours de campagne dans lesquels l'agriculture porterait la principale responsabilité de tous les maux de notre société et de son environnement. » Un propos qui a fait beaucoup de vagues, et pas uniquement dans les rangs des écologistes.« Une occasion rêvée »Les candidats d'Europe Écologie ont été élus, la polémique est retombée. Mieux, le temps est à l'apaisement et à la rencontre. Henri-Bernard Cartier profite de la Journée du nouvel arrivant - opération lancée par la Chambre d'agriculture voilà trois ans pour dévoiler l'activité agricole aux nouveaux venus dans le Gers - pour inviter les conseillers régionaux à y participer. « C'est l'occasion rêvée, précise-t-il, d'inviter les conseillers régionaux démocratiquement élus à se rendre compte, sur le terrain, de la réalité du monde agricole. »Et parmi les nouveaux élus, les écologistes en particulier ? « Oui, c'est une façon de leur tendre la main, de discuter avec eux, sereinement, de leur montrer ce que nous faisons afin qu'ils soient plus à même de défendre l'agriculture. »Fatma Adda, nouvelle élue d'Europe Écologie, a entendu le message. « J'ai écrit au président Cartier pour lui dire que je serai présente samedi. J'en ai profité pour lui répondre, point par point, et lui dire qu'à mon sens il avait profité de cette période électorale pour avancer des analyses caricaturales. »Un slogan à déclinerMais la conseillère régionale accepte volontiers, elle aussi, d'oublier la polémique. « Je serai aux côtés des agriculteurs parce que c'est mon rôle d'élue. Mais aussi parce que je souhaite apporter mon soutien à la filière laitière (NDLR : l'accent sera mis sur cette activité en difficulté pour cette troisième édition de la Journée du nouvel arrivant) mise à mal par les mesures prises par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. »Samedi, dans une ferme du Haget, agriculteurs et élus, écologistes notamment, auront l'occasion de découvrir le slogan choisi pour cette opération : « Mieux se connaître pour mieux vivre ensemble. »Un slogan à décliner avant de le méditer entre acteurs de l'économie agricole et élus du département.La troisième Journée du nouvel arrivant se déroule samedi dans 18 fermes de tout le département. Découverte de l'activité agricole, animations, buffet gourmand sont au programme. Renseignements sur nouvelarrivant@gers-agriculture.org

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 08:33
eluedeterrain.jpg
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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 19:42
Nous sommes très sensibles à cette problématique de l'implantation de champs photovoltaïques en zone agricole, avec une double volonté :
1. Une position très favorable, depuis toujours, envers les énergies renouvelables, de toute nature, d'autant plus que la France s'est engagée sur des objectifs significatifs, dans sa Stratégie nationale du développement durable (2003 + 2007), attitude confortée lors du Grenelle de l'environnement ; et ceci sans réduire une recherche systématique d'économies des autres ressources énergétiques ("la meilleure énergie est celle que l'on ne consomme pas") .
2. Parallèlement, une opposition farouche à l'usage de terres arables cultivables pour mettre des panneaux photovoltaïques, qui peuvent fort bien trouver leur place sur des toitures de bâtiments (publics ou privés), ceci pour favoriser le maintien des agriculteurs-producteurs, la relocalisation de l'agriculture, le développement des productions locales, c'est à dire la vie rurale ...
S'agissant des paysages, bien entendu, ils constituent notre cadre de vie, et un des atouts attractifs du tourisme dans la région ; ceci explique aussi une vigilance particulière sur les éventuels projets de zones de développement de l'éolien, pour lequel le Gers n'a d'ailleurs pas de potentiel.
Enfin, sur le plan des procédures, l'implantation des champs photovoltaïques relève, pour l'instant du seul droit de l'urbanisme ; les demandes (le dossier doit effectivement comporter une étude -modeste - d'impact sur l'environement ) sont examinées par les services de l' Etat ( pilotage : la nouvelle direction départementale des territoires DDT, puis décision Préfet ) ; dans cette procédure, l'avis des conseils municipaux est effectivement sollicité, mais il n'y a pas d'enquête publique. Nous comptons faire évoluer cette procédure, pour que toutes les "parties prenantes" du projet (personnes directement ou indirectement concernées) soient bien, dans le respect des concepts du développement durable (volet participatif) impliquées dans la réflexion collective.
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