Discours de Fatma Adda lors du vernissage, le mercredi 28 juillet 2010.
Mesdames, Messieurs les élus,
Madame la Présidente,
Mesdames, Messieurs,
Une inauguration est toujours un moment heureux qui récompense les efforts et l’implication de tous les acteurs autour d'un événement dont vous n'avez pas ménagé votre peine pour en faire un temps fort de la vie culturelle de Belloc-Saint-Clamens et de la vallée de l’Astarac.
Un rendez-vous très attendu qui, d'une année à l'autre, nous amène à rencontrer une personnalité et un style nouveaux. Aujourd'hui, c'est au sein d'un monument à l'architecture pleinement maîtrisée, empreinte de respect pour le visiteur, pour l'environnement, pour les œuvres qu'a lieu cette rencontre.
Par votre présence nombreuse à cette soirée inaugurale, vous témoignez donc de votre attachement à cet événement et c’est aussi une marque d’encouragement pour ses organisateurs et son invitée d’honneur. Cette année, vous avez fait le choix, d'honorer, une peintre artiste, aquarelliste Marie-Claude Canet dont l'exposition est un hymne à la nature. Je tiens à lui rendre hommage pour sa peinture qui se veut le reflet de nos paysages gascons dans leur vérité et qui invite les visiteurs à ouvrir leur regard et à élargir leur horizon.
Je voudrai aussi remercier très chaleureusement ses inspirateurs, au premier rang desquels le conseil municipal, les bellocoises et bellocois au travers de leur maire Mme Claudie Ladois, l’association Belloc-Saint-Clamens Animations et Loisirs au travers de sa présidente Mme Odile Barrieu, du travail qu’ils réalisent avec constance pour mettre en lumière celles et ceux qui partagent leur amour de l’art.
Je profite aussi de l'occasion pour rappeler au moment où l'on parle de la répartition des compétences entre les différentes collectivités locales le rôle majeur de la commune, comme échelon de proximité en matière culturelle. Et d'insister sur la nécessité de maintenir, dans ce domaine, des financements croisés entre collectivités territoriales, Département, Région mis à mal par la réforme territoriale. Sauf que sans ces derniers que seraient en France le théâtre, la musique, le soutien à la création, la préservation du patrimoine et singulièrement ce soir la peinture ?
N'enfermons donc pas la culture dans l'accessoire quand bien même d'autres réalités ou d'autres priorités sont évidemment la source de préoccupations plus importantes.
La culture nous aide à découvrir que les choses qui nous unissent sont bien plus nombreuses que celles qui nous divisent. La culture, c'est le beau, l'émotion et le sensible, ce qui renvoie à l'âme et au coeur de chacune et de chacun de nous. Grâce à elle, nous pouvons voir les autres comme nous nous voyons nous-mêmes.
Cette exposition nous démontre que la culture n'a de sens que lorsqu'elle est mise à la portée de tous, gratuitement, localement. Et si cette exposition est déjà reconnue, elle ne demande qu'à l'être encore plus. Alors je vous encourage à y venir et à y revenir en famille, avec des amis.