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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 16:22
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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 07:57
Certes, les Verts sont favorables aux énergies renouvelables, mais à condition, cela tombe sous le sens, qu'elles n'entrent pas en concurrence
sauvage avec la vocation première des terres arables qui est d'abord de nourrir les hommes.
Les projets d’implantation de parcs photovoltaïques poussent comme des champignons dans nos campagnes : 60 hectares à Durban, 23 à Valence, 18 à Miradoux, 25 à St Clar, 20 hectares à Ordan Larroque, et encore 20 à Montréal et aussi à Montégut …sans compter tous ceux qui doivent se mijoter ici ou là…

Tous ces projets sont-ils souhaitables et toujours pertinents ?

Ecologiquement parlant, ils ne sont souhaitables que sur des terres inaptes aux pratiques agricoles où ils ne nuisent pas à la biodiversité (par exemple, anciennes carrières, anciennes décharges...).
Il nous semble plus judicieux que les pouvoirs publics donnent le bon exemple en portant leur effort sur les toitures des bâtiments publics, des entreprises et des maisons particulières...
L'objectif théorique, porté par le Grenelle à 23% de la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie à l'horizon 2020 ne doit pas être pris comme une fin en soi impérative. Il faut prendre en compte le risque d'un déséquilibre dans les productions agricoles et forestières.
Une politique cohérente devra avoir pour objectif prioritaire, la sobriété et l'efficacité énergétique du bâti. Elle devra être en cohérence avec l'urbanisme existant ou à venir.
C'est pourquoi les Verts insistent sur le fait que toute implantation photovoltaïque devra associer préalablement les administrés, cela d'autant plus que Grenelle1 prévoyait un renforcement des consultations de la population dans le cadre d’expertises publiques.
Qu ‘en est-il aujourd’hui des projets précités, soumis depuis le 1er décembre 2009, à étude d’impact et enquête publique ?

Fatma ADDA, Secrétaire des Verts du Gers
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 11:49
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 11:47
Les derniers jours de 2009 ont été marqués par la conférence de Copenhague. L’événement est encore très présent dans nos esprits, tant il a déçu des millions d’espoirs de femmes et d’hommes, faute d’ambition politique dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les 193 chefs d’Etat réunis n’ont pas été capables de se mettre d’accord pour chiffrer la réduction de gaz à effet de serre d’ici à 2050 et sur une aide à l’adaptation pour les pays les plus pauvres, donc les plus exposés.
Par le rejet de la « taxe carbone » dont le manque d’ambition politique a été sanctionné par le Conseil Constitutionnel, à notre plus grande satisfaction, validant ainsi nos arguments sur l’iniquité de la mesure.

Dans ce contexte, il est facile de deviner nos vœux pour 2010 :
  • Que la nouvelle année soit un moment charnière d’espoir et de renouveau avec les Verts,
  • Qu’elle engage l’Homme à prendre soin de notre Terre, à la respecter, à tirer parti de ses ressources avec modération, à y instaurer la paix et la solidarité, dans le respect de toute forme de vie.
  • Qu’elle offre, à chacune et à chacun, une multitude de belles surprises, pour que la joie soit le lot du plus grand nombre, qu’elle éclaire nos visages de sourires et nos vies de bonheur.

Les Verts du Gers vous souhaitent une très bonne et heureuse année 2010.

Pour les Verts du Gers
Fatma ADDA, secrétaire départementale
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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 17:39
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L'intervention de Fatma Adda :


Claude nous a présenté de manière simplifiée les mécanismes du réchauffement climatique, moi je vais vous parler de ses conséquences sur l'homme et sur son environnement. Le réchauffement est maintenant un fait indiscutable.
Les signes sont chaque jour plus pressants : qu’ils s’agissent d’ à coups du climat, d’ouragans (à l’échelle mondiale, les ouragans ont atteint les catégories 4 - caractérisées par des vents soufflant entre 210 et 249 kms/h- et 5 -caractérisées par des vents soufflant à plus de 249 kms/h- depuis 1970, en particulier dans les océans Pacifique Nord et Sud-Ouest, et dans l’océan indien, ou d’inondations, ou des phénomènes plus lents mais tout aussi inexorables comme la fonte de la calotte glaciaire ou l’avancée de la désertification. Et en se faisant le plus cruellement sentir parmi les sociétés les plus pauvres. Nous sommes confrontés à une double crise : sociale et écologique, qui s’interpénètrent et se renforcent l’une l’autre.

On en perçoit les effets :

1) Le réchauffement climatique au niveau planétaire est une réalité que plus personne ne nie : c'est une évidence

- La fonte glaciaire :
Les mesures satellites enregistrent une accélération de la fonte des glaces bien au-delà des prévisions. Environ 90% des glaciers rétrécissent. L’étendue annuelle des glaces a diminué de 2,7% par décennie dans l’océan Arctique. La calotte groenlandaise a perdu environ 1 500 milliards de tonnes de glace entre l’an 2000 et 2008. Une dégradation des parties sud des pergélisols ou permafrosts (sols et sous-sols gelés en permanence) a été observée en Amérique du Nord, sur le plateau tibétain et un peu dans le Nord de l’Europe. A noter que les permafrosts renferment deux fois la quantité de carbone contenue dans l’atmosphère.  (Question les pergélisols vont-ils massivement fondre et larguer de grandes quantités de gaz à effet de serre ?.) A court terme, la fonte des glaciers de l’Himalaya augmentera encore le risque d’inondation et d’érosion des sols et s’accompagnera de glissements de terrain au Népal, au Pakistan, dans le Nord de l’indes, et au Bangladesh, pendant la saison des pluies.

- La montée des eaux : conséquence de la fonte des glaces
Le Bangladesh est l’un des pays le plus durement éprouvé par le réchauffement climatique. Sécheresse, dérèglement de la mousson provoquant des inondations entre mai et octobre, élévation du niveau de la mer. Les digues sont de plus en plus souvent débordées. Ceci pousse l’eau salée de plus en plus loin dans les terres, ce qui a pour conséquence de stériliser les sols et de polluer les nappes phréatiques. Pour pallier aux mauvaises récoltes de riz liées à la salinisation des sols, des entrepreneurs avisés remplacent la riziculture traditionnelle par des élevages de crevettes : un modèle rentable mais catastrophique pour l'équilibre socio-écologique.
Plus de 17% de la superficie totale du pays pourrait être engloutie par l’élévation du niveau de la mer. On estime que dans les dix prochaines années, il y aura 200 millions de réfugiés climatiques, dont 20 millions, viendraient du Bangladesh. Ce sont des flux qu’il faudra organiser. La submersion d’îles a déjà créé des centres de  réfugiés.
Victime et coupable : une nouvelle injustice pour ce pays en développement : alors qu’il n’émet en moyenne que 0,2 tonnes de CO2 par an contre plus de 20 tonnes pour les Américains, il devrait assumer plus des 3/4 du coût des dommages causés par le changement climatique.

- La sécheresse
Dans certains pays d’Afrique, les récoltes pourraient baisser de 50% d’ici à 2020. Selon les évaluations nationales, le changement climatique aboutira à une réduction des cultures de subsistance : notamment du millet, du sorgho au Soudan, en Ethiopie.., du maïs au Ghana et des arachides en Gambie. Des terres agraires seront également perdues. Et qui dit famine, dit conflit. Le rapport du groupement intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévoit que dès 2020, entre 75 et 250 millions d’Africains souffriront du manque d’eau directement provoqué par le changement climatique.
Les dérèglements climatiques entraînent, selon l’OMS, malnutrition qui serait à l’origine de 3,7 millions de décès chaque année, diarrhée (1,9 million) et paludisme (0,9 million).
En Asie, les récoltes devraient également diminuer d’au moins de 30%.

2) Le réchauffement au plan français

Des espèces végétales bouleversées : la période de croissance des plantes a augmenté (d’un mois à Nancy) et a récolte du blé a été avancée de 3 semaines en quelques décennies.
Le maïs parvient à faire son cycle complet dans le Nord de la France.
La forêt bourgeonne avec une 10 de jours d’avance au printemps par rapport aux années 1950.
La floraison de la vigne est de plus en plus précoce, les vendanges ont lieu 3 semaines d’avance. Les conditions plus chaudes pendant la maturation du raisin provoquent un déséquilibre croissant de la qualité du vin, entre alcool et acidité.

3) Au plan régional et local

En Midi-Pyrénées et la chaîne montagneuse (le Gers est donc intéressé), ce réchauffement est une réalité qui se traduit par certains signes qui ont été observés (on parle de « marqueurs ») :
a) les T° se sont accrues de 1,1° en moyenne, au cours du XX° siècle.
b) la superficie de la trentaine de glaciers est passée de 23 km carrés à 3,5. Dans 40 ans, il n'y aura plus un seul glacier pyrénéen !
c) les pluies hivernales ont augmenté tandis que les estivales et l'enneigement ont diminué.
d) le grand papillon « Apollon » a quasiment disparu.
e) le hêtre qu'on  trouve dès 700m d'altitude a tendance à remonter vers plus de fraîcheur et d'humidité. Donc, décalages dans l'étagement des espèces forestières... A terme, logiquement, c’est la disparition de l'étage alpin, donc des conifères ! Si le réchauffement est freiné, la flore et la faune pourront s'adapter, compenser la dégradation de la biodiversité. Des nouvelles formes   de vie, la biodiversité est changée mais préservée.

Les inconvénients de ce réchauffement pourront être atténués, limités si nous parvenons à le freiner (avant de l'inverser peut-être) par les mesures qui s'imposent et qui devraient être annoncées à Copenhague. Le problème est de savoir de combien de degrés sera ce réchauffement : 2, 3, 4, 5 ou plus et en combien de temps : horizon 2020, 2030, 2050. Ces inconnues nous plongent dans une grande incertitude quant aux prévisions météorologiques. Tout le système climatique va changer car tous les paramètres du climat sont interdépendants : températures, régime des vents, courants marins etc. Donc cette incertitude commande la plus grande prudence : la seule chose qu'on sait c'est qu'il y aura des perturbations dont on perçoit depuis longtemps les menaces. L'atmosphère est un système instable, non linéaire. Les organismes vivants (flore, faune, espèce humaine) sont à la fois fragiles et résistants : fragiles si on les agresse, si on les stresse brutalement - ce serait le cas si le réchauffement n’était pas retardé ; résistants, au contraire, s'il se faisait lentement, sur une durée prolongée et à un niveau maîtrisé - dans ce cas les mécanismes d'adaptation auraient le temps d'opérer et les mutations des formes de vie se feraient en douceur et même avec bénéfice.

L'Humanité est devant une obligation, un pari : ralentir, stopper, la tendance au réchauffement : cela on peut le faire. D'où l'urgence d'une prise de conscience planétaire assortie de toutes les mesures drastiques propres à l'obtention de ce résultat.

Donc, il y a de l'espoir !
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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 15:41
Le résultat du sommet de Copenhague est affligeant, voire catastrophique et nous ne pouvons qu’exprimer notre colère. Outre que le Sommet entérine un recul par rapport à Kyoto, - ce qui est le comble - l’accord convenu, qui est d’abord un projet d’accord ne comporte aucune vision à long terme.
Il ne s’agit que d’une série d’annonces dont les ambitions ne sont pas à la hauteur des recommandations indiquées par le monde scientifique.
Aucun engagement, aucune contrainte : les dirigeants des grands pays font l’impasse sur la question essentielle de la diminution des gaz à effet de serre de 50% d’ici 2050 et sur la nécessité d’une organisation mondiale de l’environnement défendue par les Européens.
Les Etats-Unis et la Chine, les deux pays les plus pollueurs de la planète ont mené leur coupable négociation, sans que les Européens ou les pays en développement n’aient un mot à dire.
Il en aurait certainement été autrement si l’écologie politique avait été représentée parmi ces chefs d'Etat.
Fatma Adda,
Secrétaire départementale des Verts du Gers
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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 12:42
Il y a eu plusieurs façons de participer au sommet de Copenhague. Celle de nos députés européens Catherine Grèze et José Bové qui, bravant le froid et les matraques de la police danoise, ont préféré la rue et la mobilisation du mouvement écologiste à la gesticulation de salon.
MM. Vall et Martin ne s’y sont pas trompés. Le couple pose ensemble dans les gazettes, c’est bien plus confortable. C'est dire leur engagement écologique : il est à la mesure de la température ambiante de Copenhague, plutôt tiède, très tiède...
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 23:19
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 09:17
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Après avoir présenté ses "quatre têtes animatrices" (de gauche à droite : Claude Gallardo, Fatma Adda, David Pomies et Bénédicte Mello) à la presse lundi soit 7 décembre, Europe Ecologie vous convie à une rencontre autour de "Copenhague"...
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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 23:04
Après Gimont, c’était au tour de Mirande d’accueillir, lundi dernier, la réunion des « Assises des territoires ruraux » voulue par le ministre de l’espace rural et de l’aménagement du territoire. Entouré de MM. Lepoutre (PDG), Pierre Beaudran (maire) et Francis Daguzan (conseiller général), le sous-préfet Benjamin Blanchet ouvrait la rencontre en remerciant l’assistance d’élus locaux pour l’accueil réservé à cette manifestation organisée par l’Etat, oubliant au passage de saluer les rares citoyens de la salle. Après avoir rappelé les objectifs visés de la rencontre, soit de nourrir la réflexion du ministre pour un territoire rural attractif, il donnait la parole à MM. Lepoutre et Beaudran. Le premier expliquait les raisons et les difficultés de son installation dans le Gers tandis que le second présentait sa ville tout en se faisant discret sur la mise en place du dispositif « Voisins Vigilants ». Omission qui n’a pas échappé à l’assistance qui dénonçait les risques de dérives possibles d’une telle démarche vouée à s’étendre sur l’ensemble du département. D’autres préoccupations étaient exprimées concernant la fiscalité, la réforme des collectivités territoriales, la démographie médicale et la place des services publics dans le milieu rural. La fermeture des petits commerces au profit d’activités de services comme les banques, les assurances et les agences immobilières a également été présente dans le débat. La question agricole a aussi été longuement évoquée. Des espaces ruraux pour quelles activités s'interrogeait-on ? Autant de thèmes que le sous-préfet devra faire remonter au niveau national. Le débat s’est achevé à 21 h laissant les participants, réunis à huis clos faute de publicité, perplexes quant aux résolutions de l’Etat.
Fatma
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