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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 23:19


Avec le concours de l'Académie de Gascon de Seissan et de Radio Pais

(Une drôle de confession ! )
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Depuis sa mise en service, les murs de la salle des fêtes n’avaient certainement jamais entendu autant parler et chanter en gascon. Il a donc fallu la Prima deus Contaires pour que le temps d’une journée, la lenga nostra redevienne langue officielle d’une manifestation qui aurait du intéresser davantage les représentants des collectivités locales. Dommage ! Saluons cependant la présence de Mme Fatma Adda, Conseillère régionale qui malgré un emploi du temps fort chargé a assisté et d’ailleurs beaucoup apprécié les différentes prestations ainsi que François Rivière, Maire de Seissan et Alain Frémion, Président de l’Office de Tourisme. Organisé par Radio pais et cette année, par l’Académie de Gascon de Seissan, la réussite de ce « Printemps des conteurs », avec des jeunes du collège de Masseube encadrés par leur professeur d’occitan Jean-Jacques Dutaut-Boué, des conteurs de tous âges venus aussi bien du Béarn que du midi toulousain prouve que la langue régionale n’est pas prête à céder ses droits aux détracteurs. Dans la salle, l’exposition d’un échantillon de l’œuvre d’Honoré Dambielle, réalisée et aimablement prêtée par l’association Savès Patrimoine, faisait le lien entre le côté culturel et festif de la journée. Après les chorales d’Auch et de Préchac qui se sont produites lors du concours, sans compter celle de l’Académie de Gascon, on a aussi beaucoup chanté ce jour-là à Sansan : cantera lors de l’apéritif et pendant le repas. A se demander si certains ont pris le temps de finir leur assiette ! Après le passage sur scène de trois conteurs confirmés qui ont ainsi démontré que gascon, béarnais et languedocien sont bien une seule et même langue, malgré quelques variantes, c’est le trio Huma la craba qui a amené ensuite quantité de danseurs traditionnels sur la piste. Une belle journée autour de l’occitan, sa langue et ses traditions ! Aussi l’Académie de Gascon remercie vivement Mme Tachoires et la municipalité de Sansan pour le prêt gracieux de la salle des fêtes ainsi que Freddy Peyressaubes et Jean-Marc Sutto, les dévoués organisateurs. Le Petit Journal
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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 20:03

Une participation toujours importante à l'assemblée générale./Photo DDM Marc Gianetti. 

Le président Claude Gardrat a ouvert l’assemblée générale du musée en présence de M. Pereira, directeur du comité départemental tourisme loisirs ; Mme Adda, conseillère régionale ; M. Laffont, maire adjoint de Simorre ; des présidents des offices de tourisme d’Arrats-Gimone, Lombez et L’Isle-Jourdain. Le rapport d’activité montre une association forte de 128 membres pleins d’allant, reconnue d’intérêt général et éligible au mécénat. Le musée progresse avec près de 1.500 visiteurs, 4 expositions, organise et participe à de nombreuses manifestations (en particulier avec le musée itinérant qui bat son record de sorties) et la création d’un compte Facebook. Financièrement, le musée se porte bien avec un budget de plus de 20.000 € et un résultat positif de 2.130 €, le marché et le musée itinérant étant les principaux acteurs de ce résultat. C’est donc vers un avenir serein que se projette le musée qui ouvrira le 30 mars avec une exposition sur la Poste rurale, les Journées patrimoine, une exposition d’été sur le thème «Lumières et Couleurs» et le marché Art et Gastronomie. Parallèlement sera mis en place un système numérique d’aide à la visite (qui complétera les écrits explicatifs), des actions ciblées de sauvegarde de la mémoire rurale et un audioguide. L’association se réorganise aussi à travers 6 domaines d’activité pour assurer un bon fonctionnement : musée, patrimoine, musée itinérant, marché et logistique, communication. Il faut aussi préserver les énergies et l’association lance un appel aux bonnes volontés. La fin de séance voit le conseil d’administration renforcé de Pierre Bernard, Thérèse Bourdoncle, Jeannette Brousset et Denise Ollivier ; la cotisation reste inchangée. Après les interventions des élus qui marquaient leur enthousiasme à la fois du travail et de la gestion garantie à la pérennisation de l’entreprise, une petite collation était proposée aux participants.

 

Dépêche du Gers

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 20:10
Publié le 19/02/2014 à 03:51, Mis à jour le 19/02/2014 à 08:06
Le ruban sera coupé traditionnellement avant que les nombreux participants ne rejoignent la salle des fêtes./Photo DDM, R. F.

Le ruban sera coupé traditionnellement avant que les nombreux participants ne rejoignent la salle des fêtes./Photo DDM, R. F.

 

La maison du peuple qui aurait fêté son centenaire en 2014 a en fait été inaugurée ce samedi 15 février, à 15 heures, du moins ses travaux de transformation et rénovation. De nombreuses personnalités étaient présentes : Christian Chassaing, secrétaire général ; Fatma Adda, conseillère régionale ; Françoise Casalé, conseillère générale ; Alain Broseta, président de la communauté de communes Val de Gers ; les architectes, maires voisins, conseil municipal. En raison du mauvais temps, la cérémonie sera réorganisée et débutera par les commentaires de l’édile sur les archives municipales et trésors de son patrimoine. La visite des locaux, agrandis, confortables, pratiques, lumineux dans un mariage de l’ancien et du moderne fera suite.

Suivaient les déclarations du maire et allocutions des personnalités. Pour Michel Boutillon : «C’est sur une note de satisfaction que je termine ce mandat, car quoi de plus agréable et valorisant que d’inaugurer sa mairie rénovée, un résultat positif qui efface quelques soucis et les difficultés pour une petite commune face aux arcanes administratives. Remerciements au conseil municipal qui a bien voulu envisager cette rénovation, aux architectes du CAUE (Philippe Bret en particulier) qui a proposé l’appel d’offres par le biais d’un concours sur les trois cabinets sélectionnés parmi les candidats. Le cabinet J.-M. Jourdain, Marie Pirot, Nicolas Brachet à Auch a emporté ce concours, merci pour la réussite de ce projet. Le financement étant le nerf de la guerre, j’adresse au nom de la commune, de la gratitude aux personnes et organismes qui nous ont aidés : l’Etat ; dotation équipements, 35 890 €; fond d’insertion aux handicapés, 21 160 €; Conseil Régional, 11 000 €; sénateur Aymeri de Montesquiou, 5 000 €. Nous avons suivi le plan financier à l’euro près pour un coût de 145 567 € HT (avec les fonds propres et un emprunt modeste de la commune)». Les invités apporteront la conclusion à cet événement, Alain Broseta pour la CCVG qui soutient les petites communes, le sous-préfet d’Auch qui fera l’historique de Moncorneil, enchanté par la richesse de ses archives, et puis les politiques évoqueront des arguments en rapport avec leurs fonctions.

 

DEPECHE DU GERS

                                                                                                                                          
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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 11:48
Publié le 29/01/2014 à 03:48, Mis à jour le 29/01/2014 à 07:59

Simorre (32)

Rolf Peller (à gauche) présente ses musiciens./Photo DDM, M. G.
Rolf Peller (à gauche) présente ses musiciens./Photo DDM, M. G. 

Une centaine d’auditeurs, dont le maire Claude Sylberzahn et la conseillère régionale Fatma Adda, assistaient, dimanche, en fin d’après-midi, au concert du Nouvel An de l’association AMAGe (Académie de musique et des arts en Gascogne) avec l’orchestre de cordes de Simorre. Quel triomphe ! Une confirmation de la qualité de l’interprétation de sept musiciens sous la direction du violoniste soliste Rolf Peller, et accompagnés au piano par Corine Coudret, présidente de l’association AMAGe. Ces cinq amateurs : Hervé Poidevin et Céline Tworkoski aux violons, Chistian Sèle, Patricia Nortes, Bérénice Castel aux violoncelles, encadrés par deux professionnels, ont encore progressé et enchanté un public conquis par la douzaine d’œuvres interprétées. Un concert dédié au maire Claude Silberzahn, grand amateur de musique, et son équipe municipale, pour la confiance accordée à l’association depuis quatre ans. Voir site : www.amage32.com.

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 14:06

éducation

Les lauréats gersois du concours des «Meilleurs Apprentis de France»./ Photo DDM

Les lauréats gersois du concours des «Meilleurs Apprentis de France»./ Photo DDM 


Les lauréats du concours «Un des meilleurs apprentis de France» ont été reçus au conseil général où ils ont été accueillis par Jean-Pierre Salers, conseiller général de Saramon, Fatma Adda, conseillère régionale et Belmir dos Reis, président de l’association des Meilleurs Ouvriers de France. «Je veux féliciter au nom de l’ensemble des élus du conseil général du Gers ces jeunes lauréats dont le talent et la persévérance ont été reconnus et qui font honneur à leur département comme à leurs établissements» a déclaré Jean-Pierre Salers associant dans son hommage «leurs formateurs, leurs enseignants, leurs tuteurs sans lesquels leurs efforts seraient restés vains». La conseillère régionale Fatma Adda, a rappelé que la Région finançait depuis cette année un nouveau dispositif d’accompagnement vers la signature d’un contrat d’apprentissage.

Les lauréats 2013

Métier cuisine, lycée Pardailhan: Aurélien Gondolo (médailles d’or départementale et régionale). Maintenance automobile, lycée de Nogaro: Lilian Caubet (médaille d’argent départementale); Vincent Estingoy (médaille d’or départementale et médaille d’argent régionale); Pierre Mistrorigo (médaille de bronze départementale); Etienne Riebeiro (médaille d’argent départementale); Paul Tancoso (médailles d’or départementale, régionale et nationale). Maréchal ferrant, lycée agricole de Mirande: Benjamin Bonnamic (médailles d’or départementale et régionale); Borja Serrano (médailles d’or départementale et régionale). Sellier harnacheur, lycée agricole de Mirande: Manon Barbier (médaille de bronze départementale); Thomas Bourreau (médailles d’or départementale et régionale); Agathe Demeure (médailles d’or départementale et régionale); Emeline Kudla (médaille d’argent départementale); Maïlys Richard (médaille d’or départementale et médaille d’argent régionale).

La dépêche du Midi

 

"Le nouveau dispositif 2013 évoqué est "ambition apprenti" qui favorise particulièrement l'accès à l'apprentissage aux demandeurs d'emploi".

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 23:04
Dépêche du Gers
Publié le 25/11/2013 à 03:52, Mis à jour le 25/11/2013 à 07:38 | 2

lycée agricole

De gauche à droite : Kheira Madène, fille de harki;Aïssa Dahache, harki, et Fatma Adda, fille et nièce de harki. Ils ont rencontré les élèves comme d'autres témoins de cette époque l'ont fait à Vic ou Seissan./Photo DDM.

De gauche à droite : Kheira Madène, fille de harki;Aïssa Dahache, harki, et Fatma Adda, fille et nièce de harki. Ils ont rencontré les élèves comme d'autres témoins de cette époque l'ont fait à Vic ou Seissan./Photo DDM. 

Afin d’encourager la créativité des élèves et leur permettre d’exprimer leurs idées, la Région Midi-Pyrénées a créé les «projets d’avenir». Cette initiative remporte chaque année un franc succès grâce à la mobilisation des élèves et des enseignants. Cette année, le lycée agricole de Mirandetravaille sur un projet intitulé : «On les appelait les harkis» que le Conseil régional a financé à hauteur de 5 000 €.

De 1962 à 1975, à Mirande, des hommes, des femmes, des enfants venant d’Algérie ont vécu dans un camp situé sur ce qui est maintenant le boulevard des Pyrénées au niveau du quartier du Caneron. 36 familles y ont séjourné, d’abord sous des tentes de l’armée puis dans des petites maisons. Les hommes travaillaient au camp de forestage à la forêt de Berdoues, les femmes restaient confinées au camp. Ne connaissant pas la langue, elles sont restées en retrait.

Les objectifs de ce projet étaient de recueillir des témoignages de personnes ayant vécu dans le camp de Mirande et dans le Gers afin de réaliser un documentaire, une exposition photographique et une installation plastique dans le cadre d’un travail pédagogique de conservation d’une mémoire.

Deux classes de terminales Bacpro «Conduite et Gestion d’une Exploitation Hippique», soit une cinquantaine d’élèves, ont recueilli des témoignages de femmes, d’hommes, d’enfants de harkis aidés dans ce travail par Fatma Adda, fille et nièce de harki, qui a servi de médiatrice auprès des familles. Le «Souvenir Français» a participé au financement de certains déplacements (Auch, Vic-Fezensac...)

Les élèves ont découvert une page de l’Histoire de l’Algérie à travers ces histoires de vie qui racontent l’exil, le déracinement, la stigmatisation, l’exclusion...

Philippe Courtois réalisateur, Sarah Malan, artiste plasticienne, Christine Fort, photographe ont aidé les élèves dans la constitution, et les illustrations du projet (films, dessins, photos..).

En février, sont prévues la projection du film et une visite commentée de l’exposition en présence des personnes rencontrées, des élus, des élèves.

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 15:40

 

SUD OUEST GERS

Publié le 25/10/2013 à 06h00

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L’élue européenne et les initiatives locales

Catherine Grèze, députée européenne EELV, était en visite lundi.

La députée européenne, Catherine Grèze, à l’écoute des explications de Pascal Berger.
La députée européenne, Catherine Grèze, à l’écoute des explications de Pascal Berger. (Photo Jean-Bernard Wiorowski)
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Lundi en début d’après-midi, quasiment en toute confidentialité, la députée européenne Europe Écologie - les Verts du Sud-Ouest, Catherine Grèze, a été accueillie par Philippe Le Goanvic (EELV 32), la conseillère régionale,Fatma Adda, et quelques sympathisants d’Europe Écologie - les Verts. « Le but de ma visite, explique Catherine Grèze, est de me rendre sur le terrain pour soutenir les initiatives locales qui contribuent à la diminution de la facture énergétique. »

Sous la conduite de Bertrand Rambour, la députée européenne fut conduite chez Pascal Berger qui restaure sa maison d’habitation non loin du bourg. Ce dernier, preuves à l’appui, expliqua comment il parvient à économiser de l’énergie. Pour cela, il a construit entre autres, des murs en bottes de paille dans une ossature en bois. Les murs existants sont isolés avec de la terre et des copeaux de bois, l’eau est récupérée dans un bassin de 30 m3 pour alimenter les toilettes et la machine à laver, et un chauffe-eau solaire fonctionne durant l’été. Et c’est ainsi que Pascal Berger a diminué sa facture d’énergie de plus de 1 500 euros mais aussi celle d’eau.

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 11:31
Publié le 25/10/2013 à 03:53 | 2
Valence-sur-Baïse. Une eurodéputée en visite

Valence-sur-Baïse. Une eurodéputée en visite 

Bertrand Rambour (ancien premier adjoint au maire de Valence), ostéopathe, candidat EELV aux dernières cantonales sur le canton de Valence-sur-Baïse, en compagnie de Fatma Adda, la conseillère régionale «verte» gersoise, d’adhérents et sympathisants d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), a accueilli Catherine Grèze, députée au Parlement européen, coordinatrice de la commission du développement, en visite dans notre département. Cette visite avait pour but de rencontrer un citoyen ayant réalisé un projet écologique. Ils se sont rendus chez Pascal Berger, conseiller municipal (ancien adjoint aux travaux), qui a transformé un ancien atelier en une magnifique habitation écologique avec cloison en botte de paille, isolation intérieure en terre et copeaux, chauffage au bois, panneaux solaires pour le chauffe-eau, il a également creusé une cuve de 30 m3 pour la récupération d’eau de pluie. Créant ainsi une importante réduction de ses coûts énergétiques, plus de fioul (1.500 €), diminution importante des factures EDF et eau. La députée européenne a été fort impressionnée par cette démarche écologique signalant que d’importants fonds européens vont être consacrés pour aider de tels projets permettant de préserver les emplois durables et non délocalisables.

Dépêche du Gers

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 22:47

 

 

Dépêche du Gers

 

 Publié le 23/10/2013 à 03:51, Mis à jour le 23/10/2013 à 08:49 |

vic-fezensac

Vic-Fezensac. Les Verts et la méthanisation

Vic-Fezensac. Les Verts et la méthanisation 

Bon outil de la transition énergétique, la méthanisation agricole tarde à décoller. A Vic, la famille Canezin, pionnière en la matière, ne regrette pas ce choix

Corine et Christophe Canezin sont habitués à jouer les guides. Il est vrai que les unités de méthanisation agricole comme la leur, sont très rares. Midi-Pyrénées n’en compte que trois et le Gers, une seule, la leur en attendant la seconde qui est en chantier du côté de La Romieu. Cette fois ce sont les écologistes avec à leur tête Catherine Grèze, députée européenne d’Europe-Ecologie les Verts de la région Sud-Ouest qui s’invitaient au domaine de Bautian où Christophe et sa sœur, à la suite de leurs parents, veillent à la bonne marche d’une exploitation de 240 hectares. Au parlement européen, l’élue pourra témoigner que «méthaniser à la ferme» qui est l’un des bons outils de la transition énergétique, n’est pas si simple. Surtout lorsque la crise du lait s’en mêle… Pour faire simple, les Canezin étaient encore «laitiers» avec 140 vaches lorsqu’ils décidèrent d’avoir recours à la méthanisation et à son revenu stable, lié à la vente d’électricité à EDF. Mais il leur a fallu abandonner le lait («payé 200 € la tonne alors qu’il nous en coûtait le double à produire») et se séparer de l’imposant troupeau. Du coup ce n’est plus avec le fumier et le lisier maison que carbure l’unité de méthanisation mais avec divers déchets verts… Toutes ces adaptations imprévues et coûteuses ainsi que les nombreuses difficultés administratives et autres, auraient pu décourager la famille. Mais il y a l’investissement à finir de payer (l’unité de méthanisation a coûté 480 000€ plus tout le travail d’auto-construction difficile à chiffrer ) et la volonté de maintenir à flots cette belle exploitation familiale qu’ils ont convertie au bio. Avec son unité de méthanisation, le domaine de Bautian produit l’équivalent des besoins électriques de la commune voisine de Marambat. Si tout va bien, l’investissement sera amorti fin 2015 soit après six ans de fonctionnement. La trésorerie de l’exploitation ne s’en portera que mieux.

                                                                                                                                                           B.D.

                                                                                                                                                                                 
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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 15:37
DEPECHE DU GERS

Publié le 24/09/2013 à 09:01

collectivités locales

René-Pierre Halter, le directeur des services départementaux de l'Éducation nationale, hier./Photo DDM, Sébastien Lapeyrère

René-Pierre Halter, le directeur des services départementaux de l'Éducation nationale, hier./Photo DDM, Sébastien Lapeyrère  

Présentées hier aux élus du département, les nouvelles règles électorales suscitent de nombreuses questions. L’État met un dispositif en place pour pouvoir répondre.

Plus de 350 élus et secrétaires de mairies gersois ont participé hier après-midi au Dôme de Gascogne à Auch à la réunion annuelle d’information organisée par le préfet du Gers. Comme on pouvait s’y attendre, c’est la question de la réforme du code électoral présentée en fin d’après-midi, qui a suscité le plus d’interrogations. Les principaux changements sont l’abaissement à mille habitants du seuil au-delà duquel les conseillers municipaux seront élus au scrutin proportionnel de liste (lire notre édition d’hier), l’obligation de déclaration de candidature pour l’ensemble des candidats (la préfecture envisage l’enregistrement individuel d’environ 8 500 personnes pour 5 123 sièges à pourvoir), l’introduction de la parité dans les listes ainsi que l’élection des conseillers communautaires au suffrage universel. En mars 2014, 32 communes du Gers sont concernées par le scrutin de liste contre 8 seulement aux précédentes élections municipales. Pour les 431 communes de moins de mille habitants du département qui restent au scrutin majoritaire, il est toujours possible de présenter des candidatures isolées ou groupées, mais il sera désormais impossible de voter pour quelqu’un qui ne s’est pas porté candidat. Les choses se sont un peu compliquées lorsque fut abordé le chapitre de l’élection des conseillers communautaires, désormais élus au suffrage universel, en même temps que les conseillers municipaux. Pour les communes de plus de mille habitants, la liste des candidats au conseil municipal et la liste des candidats au conseil communautaire (établie selon des règles savantes) figureront sur le même bulletin. Les questions qui n’ont pas manqué de fuser malgré une présentation plutôt didactique en disent long sur le trouble qui risque de s’emparer des électeurs qui, dans les petites communes, étaient habitués à rayer allègrement les listes, voire à les compléter avec des noms de citoyens qui n’avaient même pas demandé à être élus. Débordé par les demandes, parfois très pointues, Serge Clos-Versaille, le directeur des libertés publiques et des collectivités locales n’avait pas toujours toutes les réponses sous la main. «Nous sommes nous-mêmes en train de nous familiariser avec ces nouveaux textes» expliquait le préfet Jean-Marc Sabathé qui a décidé de rallonger d’une semaine la période pendant laquelle on peut enregistrer sa candidature. L’État a mis en place un dispositif d’information pour les candidats et les communes. Il reste encore plusieurs semaines pour faire de la pédagogie et étudier chaque cas particulier. Il faudra ensuite faire passer le message aux électeurs.


École : le Gers a massivement adopté les nouveaux rythmes

Parmi les questions inscrites à l’ordre du jour (les contrats aidés, le surendettement, l’organisation de la DDT), le directeur des services départementaux de l’Éducation nationale René-Pierre Halter a dressé un bilan de la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires. Ce n’est pas une surprise, les Gersois ont été plutôt bons élèves sur le coup puisque dès la rentrée 2013, 191 écoles de 147 communes ont adopté les nouveaux rythmes. 39 écoles réparties dans 36 communes franchiront le pas à la rentrée prochaine. Dès cette année, 86 % des élèves du département suivent donc les nouveaux rythmes étalés sur quatre jours et demi. «Malgré un calendrier resserré, les débats ont eu lieu, les élus ont donné leurs positions, les parents et les enseignants ont été largement associés et tous les conseils d’école ont fait des propositions s’est félicité René-Pierre Halter. Une mise en œuvre réussie, mais une réforme qui fait grogner certains élus dont le président de l’association des maires, le sénateur Aymeri de Montesquiou, s’est fait l’interprète en soulignant son coût élevé pour les petites municipalités. Pour financer la mise en route de la réforme, il est néanmoins prévu un «fonds d’amorçage» de 50 € par élève (plus 40 € si la commune est éligible aux dotations de solidarité urbaine ou rurale) dont le paiement devrait intervenir pour un tiers dans le courant du dernier trimestre 2013. Soulevé par le maire Alain Tourné, un autre problème suscite l’incompréhension de certains élus : celui de l’exemption des écoles privées sous contrat. «Les écoles privées sous contrat ont la liberté de l’organisation de leurs enseignements. On ne peut pas leur imposer d’adopter les nouveaux rythmes scolaires» confirme le directeur des services de l’Éducation nationale.


Le chiffre : 5123

sièges à pourvoir > Élections municipales. Les 23 et 30 mars 2014 (dates à confirmer), les Gersois devront élire 5 123 maires et conseillers municipaux. La préfecture va mobiliser quinze agents pour enregistrer environ 8 500 candidats.

«Je demande à toutes les femmes de se mobiliser pour revendiquer les têtes de listes aux prochaines municipales : c’est la seule manière de faire augmenter le nombre de femmes siégeant dans les intercommunalités.»

Fatma Adda,

conseillère régionale

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