Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 09:05
Reçu en grandes pompes par nos édiles socialistes gersois, notre éminent ministre de droite à la Culture Frédéric Mitterand, fin connaisseur de la vie politique française a dû, ce 11 août, à Marciac, songer, plaisamment, cela va sans dire, à la célèbre phrase de Edgard Faure : « Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent. »
Lui déroulaient le tapis rouge, ce qui n'est pas anormal, car étant dans les us, Jean-Louis Guilhaumon avec, à ses cotés, le député Philippe Martin. Ce qui n'est guère complètement anormal, non plus.
Ce qui l'est davantage, les propos du député qui déclarait, il y a seulement quelques semaines, évoquant la nomination du thuriféraire des rois et reines et autres consorts dans le gouvernement Sarkozy : « Ce n'est pas son nom qui peut changer la donne... Et si je m'appelais Jaurès ou Blum, je resterais près du téléphone car, à coup sûr, Sarkozy me proposerait un portefeuille.»
Quelle étrange volte-face qui fait fi de l'ironie supposée et passée, et fait dire, ce jour-là, au député de la circonscription d'Auch: « Nous avons aujourd'hui un allié de poids au sein du gouvernement » (cf. dépêche du 12 juillet 2009).
De quoi Sarkozy est -il le nom, s'interrogeait récemment le philosophe-psychanalyste Alain Badiou. De quoi Frédéric Mitterand est-il le nom ? Nous le savons. De Sarkozy.
Quant à Philippe Martin, l'ambiguïté demeure, si ce n'est d'y voir là, dans cette étrange alliance avec le « neveu de Tonton qui vota Chirac avant de voter Tibéri », une façon nouvelle de pratiquer l'ouverture. Quoi qu'il en soit, Frédéric Mitterand au gouvernement rend certains socialistes étrangement changeants. Voire instables.
Fatma ADDA
Partager cet article
Repost0

commentaires