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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 20:10

 Madame la Présidente, Madame la Vice-présidente, Mmes Mrs les élus,

Dans un contexte de changement climatique, la rareté des ressources en eau et la concurrence autour de ces ressources exigent de mettre en place des actions qui contribuent à la préserver et à optimiser son utilisation et son partage.
Notre région agira dans le cadre de ses compétences :

*sur les activités humaines en soumettant ses aides à des critères écologiques sur les usages de l'eau.
*sur la préservation du foncier, l’aménagement du territoire afin de lutter contre l'artificialisation des sols et refuser les projets qui concourent encore plus au stress hydrique, à la dégradation de zones humides, à la captation de terres arables.

*sur l'innovation en soutenant fortement celles qui permettent des économies d'eau, les dépollutions. Nous devons soutenir également la recherche en viticulture sur des cépages résistants. Innover, c'est aussi permettre de réintroduire des variétés moins consommatrices d'eau.

C'est l'objet de ce rapport et des dispositifs qui lui sont adossés. Je citerai trois des actions qui nous sont présentées en réponse aux enjeux quantitatifs et qualitatifs de l'eau.

L'hydroélectricité au fil de l'eau (action 4) doit se développer dans le respect des enjeux sociétaux et environnementaux. La Région y veillera en sa qualité de membre dans les sociétés d'économie mixtes qui ont la gestion hydraulique de l'Occitanie.

La Région œuvrera également contre la compartimentation entre les différents acteurs, publics et privés, qui est un frein à la mise en œuvre d’une stratégie visant à améliorer la résilience globalement. Aussi l'action 15 sur l'évolution des milieux aqupromeut une approche collaborative, basée sur la mutualisation des connaissances, le partage de l’information entre opérateurs, qui devrait permettre de construire une vision partagée des enjeux et favoriser l’élaboration de solutions intégrées. Cette approche collaborative proposée doit être élargie aux acteurs de l’aménagement et en priorité aux collectivités locales, au titre de leurs multiples compétences exercées au service des territoires, de leurs populations et des acteurs économiques. Nous devons aussi intégrer dans nos réflexions la géopolitique de l'eau. En effet, la solution face aux sécheresses, aux manques d'eau pour irriguer ne peut pas être l'exploitation de l'eau des pays du bassin méditerranéen. Par ailleurs ces solutions, concertées avec les parties prenantes, doivent répondre aux objectifs de la région portés par les schémas régionaux climat air énergie, et les SRADDET (schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires.

Enfin, il est aussi nécessaire de promouvoir des actions coordonnées pour améliorer l’état des milieux aquatiques et la gestion des inondations. Aussi la première condition de l’efficacité de la lutte contre l'inondation, passe de notre point de vue écologiste, par une gouvernance clairement définie à défaut d'être unique. Il convient de ne pas agir seul et dans sa logique propre pour ne pas nuire à la prévention de l'inondation.

Tout au long de notre mandat, nous agirons pour mettre en œuvre des politiques publiques qui permettent un changement des pratiques favorables à la gestion durable de l'eau. Et nous souscrivons à la proposition que les sols soient "La grande cause régionale en 2020. » 

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10 mai 2018 4 10 /05 /mai /2018 20:22

Le 10 mai 2001, le parlement français bat en brèche le silence sur la traite et l’esclavage par le vote de la loi dite loi Taubira qui acte la reconnaissance par notre République de la traite négrière et de l’esclavage comme crime contre l’humanité. Notre Pays est l’un des rares pour ne pas dire le seul à avoir reconnu que les faits commis pendant cette période de l'histoire constituaient un crime contre l'humanité.

Depuis, l’oubli de ce passé se dit partout en France. Devoir de mémoire, commémorations, réparations sont les maîtres mots d’un déploiement d’actions.

Ici même dans le château de l'Isle de Noé, sont exposées chaque été des caricatures d’ Amédée de Noé, signées de son pseudonyme Cham, qui illustrent cette période de l’histoire. Ce caricaturiste a décrit par ses dessins les vies croisées de la famille de Noé avec son ancien esclave affranchi Toussaint Louverture, héros de l'abolition de l'esclavage à Saint-Domingue.

Je vous invite à les découvrir ou à les re-découvrir ainsi que le portrait en pied de Toussaint Louverture réalisé en 2017 par un artiste lislois que je citerai Dominique Bernier. Autre artiste Bessan Aureil venu du Benin pour nous faire découvrir son oeuvre émouvante "le navire négrier". 

A deux mois de cet événement, nous sommes donc réunis dans ce lieu de mémoire pour honorer en cette journée nationale le souvenir des esclaves et commémorer l'abolition de l'esclavage. 

Basé sur une idéologie raciste, le système esclavagiste était avant tout un commerce lucratif. C’est sur ces deux crimes contre l’humanité que sont l’esclavage et la traite que l’Europe a connu un développement sans précédent. La traite, plus grande déportation humaine de tous les temps, a duré près de quatre siècles. Elle est bien spécifique puisqu’aujourd’hui encore, les héritiers de cette histoire  conservent la marque de cette servitude qui entraîne auprès de certains mouvements extrémistes la justification du racisme qui ronge nos sociétés.

Aussi, parler de l'esclavage permet de prendre conscience du problème et de faire que notre pays se batte pour son abolition, là où malheureusement il existe encore. Ce que l’on appelle l’esclavage moderne continue de sévir, et ce au sein même de nos sociétés démocratiques. Se basant sur l’article 4 de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule que « nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude. L’esclavage et la traite des esclaves sont interdites sous toutes leurs formes» , l‘organisme esclavage moderne recense nombre d’exemples qui en témoignent, de l’exploitation des travailleurs pauvres à la prostitution forcée en passant par le trafic d’enfants. Moins visible, moins formel, mais pas plus acceptable, on estime à 45 millions le nombre de ces victimes chaque jour à travers le monde. Parler de l’esclavage permet aussi de réaffirmer une égalité de traitement entre tous les habitants de France quelle que soit leur origine et leur confession . Et cette égalité entre citoyens construit notre démocratie.

C’est justement parce que le passé a été terrible qu’il ne faut pas le répéter mais l’appréhender pour tenir compte des leçons de notre histoire. Churchill  professait qu’« un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ».


Les questions contemporaines n’ont pas de réponses certaines mais elles trouvent un miroir éclairant lorsqu’elles se posent en face du vécu.

 

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 14:40

Ce vendredi, j'ai eu le plaisir de représenter la Présidente de la Région dans l'inauguration de la maison de santé pluridisciplinaire de Mirande et de dire notre aide de 110 000 €. À ce jour, nous avons accompagné une centaine de maisons de santé pour maintenir et développer un égal accès aux soins de proximité dans les territoires déficitaires ou menacés de désertification médicale de la région dans l'objectif d'un aménagement équilibré du territoire et de solidarité avec les populations. 

 

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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 22:06
Madame la Présidente, Madame la Vice-présidente

Qu’elle soit d’origine physique, mentale, psychique, sensorielle, cognitive, plurielle ou simplement dues à l’avancée en âge, la situation de handicap entrave la vie de 10% des habitants de l'Occitanie avec pour conséquence de les isoler un peu plus. Relever ce défi afin que personne ne soit laissé pour compte, nous engage à faire le choix d'une politique, que les écologistes et apparentés défendent, fondée sur les principes de la solidarité, sur l’accessibilité et l’autonomie de tous, sur la lutte contre les discriminations liées au handicap et sur la promotion et l’application des droits." Une politique qui s’oppose à la distinction, au stéréotype.

 

C'est donc une politique inclusive des personnes en situation de handicap que la Région Occitanie propose dans ce rapport. Le fruit d'un travail conçu dans une démarche participative qui a associé les organisations représentatives des personnes en situation de handicap. En effet, nous avons fait le choix délibéré d’une concertation large auprès des 1ers concernés.ées sur l’ensemble de la Région. Nous avons su donner la parole à des personnes trop souvent ignorées, oubliées et nous avons surtout pris en compte celle-ci.

De cette phase de concertation, découle un renforcement de nos outils - pour ne citer que le Conseil Consultatif des personnes en situation de handicap qui vise une meilleure prise en compte de leurs difficultés sur le territoire régional. Autre outil l'appel à projet handicap pour soutenir les associations menant des projets d'accessibilité...Et cette concertation présente par ailleurs la vertu de faire des réponses aux besoins qui fondent plusieurs axes de nos politiques régionales.

Notre collectivité s’est voulue exemplaire en signant des conventions FIPHFP pour améliorer les conditions de travail des personnes en situation de handicap au sein de la Région et dans les lycées et avec l’AGEFIPH pour élargir l’accès des personnes en situation de handicap à des formations. Aujourd’hui, trop de personnes en situation de handicap sont exclues de l’accès à l’emploi, l’éducation, la formation. Le rapport chiffre à 22 % des personnes en situation de handicap en région sans emploi (contre 18 % au niveau national). Le niveau de formation de ces personnes en situation de handicap est peu élevé. Parmi les demandeurs d’emploi en situation de handicap, 22 % ont un niveau égal ou inférieur à un CAP.

Concernant les actions, je souhaite faire des sujétions sur l'action prioritaire 14 qui concerne l’accessibilité à la Culture. Il semble important de soutenir également les structures d’aide à domicile pour l’accompagnement des personnes en situation de handicap aux manifestations culturelles. Sur l’action prioritaire 15 qui concerne le tourisme, nous devons aussi promouvoir la mixité des publics entre personnes en situation de handicap et personnes valides. Enfin sur l’action 17, qui concerne le handicap dans la collectivité, ne pouvons-nous pas promouvoir des référents d’accueil pour des stagiaires en situation de handicap ?

Je me permets aussi d’insister plus globalement sur les moyens que nous devons collectivement défendre pour les EPHAD, les IME... particulièrement dans les instances dans lesquelles la Région est représentée : l'ARS, le conseil départemental de la citoyenneté et de l’autonomie. Les écologistes demandent aussi la reconnaissance du handicap que constitue l’électro-hyper-sensibilité et la mise en place des zones refuges pour offrir des lieux de repos et de compensation aux personnes électro-hypersensibles. Et de continuer à aménager des postes adaptés aux personnes EHS.

Si notre collectivité ne peut pas tout, elle prend à juste titre sa part pour garantir aux personnes en situation de handicap les conditions de l’exercice plein et entier de la citoyenneté.

Notre Région inscrit ses efforts dans un contexte national par l’engagement de l’application de la Convention relative aux droits des personnes handicapées et par une évaluation publique de ces politiques d’handicap, que nous pouvons que saluer.

Nous voterons favorablement pour l'adoption de ce plan handicap 2018- 2021 ambitieux.

 

 
 
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25 décembre 2017 1 25 /12 /décembre /2017 14:18
Mon intervention à la plénière du 20 et 21 décembre sur la Région à énergie positive
                  Madame la Présidente,
                  Mesdames, messieurs les élu(e)s régionaux

 

Le vote de ce scénario à énergie positive qui concrétise un travail collaboratif de deux années entre les services, les partenaires et les 120 experts marque un tournant pour notre Région. Elu.es écologistes et apparentés, nous ne pouvons que nous féliciter du chemin pris par notre collectivité. Chemin que nous savons semé d’embûches, tant les tenants du vieux monde des énergies fossiles peinent à abandonner leurs vieilles lunes.

Ce chemin vers une Région à énergie positive impliquera une forte mobilisation citoyenne. Nous le constatons sur de nombreux territoires, les solutions imposées, sans concertation provoquent irrémédiablement une réaction de méfiance. Les citoyens et citoyennes sont prêts et prêtes, bien avant même les décideurs politiques, à lancer la transformation écologique et énergétique mais encore faut-il les associer à sa mise en œuvre. 

Notre collectivité a conscience que rien ne se fera sans les citoyen.nes. Aussi, nous avons mis en place un soutien aux projets d’énergie renouvelable coopératifs et citoyens. Plus de 30 projets ont ainsi été accompagnés. Ce soutien est maintenu et sera renforcé avec la mise en place de l’Agence régionale de l’énergie et du climat. Partout sur nos territoires émergent des coopératives citoyen.nes comme par exemple Fronticoop énergies citoyennes dans l’Hérault ou Citoy’enR sur l’aire Toulousaine ou encore en milieu rural l'association énergie citoyenne pays portes de gascogne dans le Gers pour ne citer que ces trois. 

Nous n’en attendons donc pas moins de la part de l’Etat bien que des décisions récentes destinées à recentrer le dispositif, dont la nécessité de commencer les travaux avant le 31 décembre 2017 où la baisse de subvention en cas de retard pris dans leur exécution, nous inquiètent. Ainsi, même si le gouvernement a validé le mardi 14 novembre une enveloppe de 75 millions d'euros dans le projet de loi de finances rectificative 2018 pour accompagner les projets des Territoires à énergie positive pour la croissance verte, ce geste bienvenu reste insuffisant et ne respecte pas les engagements pris dans les conventions TEPCV. Les territoires n'ont à ce jour reçu aucune information officielle de la part de l'Etat concernant les enveloppes conservées ou pas. Les élu.eslocaux ont débuté cette transformation des territoires avec des mobilisations financières importantes. Et ils réclament à juste titre des certitudes sur le financement complémentaire et notre soutien.

Nous disons aussi qu' il faut préparer dès maintenant l’après TEPCV, en assurant une continuité de moyens pour les collectivités et en améliorant les conditions de contractualisation avec l’Etat

Notre collectivité est prête, les citoyen.nes le sont également. Pour que ce scénario devienne pleinement légitime sur les territoires, notre collectivité devra aussi être exemplaire et cohérente dans ses choix. L’ensemble de nos politiques publiques doivent donc être pensées, évaluées, analysées au regard de cet objectif « Région énergie positive ». Elu.es écologistes et apparentés, nous le constatons : certains pans des actions de notre Région sont encore marqués du sceau d’une économie carbonée avec notamment le soutien au transport aérien. Nous empruntons un chemin sur lequel il nous faudra laisser place prioritairement aux entreprises qui développent des activités de la transition écologique, qui mettent en place des démarches d’économie circulaire. Elu.es écologistes et apparentés, nous y sommesprêt.es et ce scénario nous conforte. Les défis climatique et énergétique ne peuvent plus attendre.


 
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Publé par Fatma Adda
3 novembre 2017 5 03 /11 /novembre /2017 19:39

Madame la Présidente, Mesdames, Messieurs les élu(e)s régionaux

Toute politique d'aménagement du territoire digne de ce nom demande des moyens pour la concevoir et la mettre en œuvre. C’est pourquoi il est proposé à notre approbation deux rapports d’importance qui s’inscrivent dans le cadre des nouvelles politiques contractuelles territoriales dont nous avons voté les principes le 27 juin dernier.
Le premier rapport concerne l’assistance technique et le second l’ingénierie de développement territorial.
Deux missions essentielles de solidarité que les services déconcentrés de l’Etat n’assurent plus. L’Etat n’apporte plus d’aide directe privant de nombreuses collectivités de l'expertise nécessaire pour créer des projets territoriaux cohérents. Ce choix de ne plus intervenir a aussi été fait par certaines Régions, celles de Rhône-Alpes, du Pays de la Loire et de la Normandie ... qui à la suite des élections régionales de 2015 ont supprimé leur politique de contractualisation et de financement d’ingénierie.
Alors même que le développement de l'ingénierie publique territoriale est plus que jamais une condition nécessaire de la capacité des collectivités à concevoir et à mettre en oeuvre des projets d'aménagement du territoire. Il est encore aisé de mobiliser des ressources pour construire des équipements que pour mettre en place des programmes de développement.
Fort de ce constat, la Région de l'Occitanie a décidé, elle, de soutenir l'ingénierie et l'assistance technique en faveur des structures porteuses d'un contrat territorial.  Sont donc concernés les Pays, les PETR, les PNR et les associations de développement territorial avec lesquels notre Région poursuit sa nouvelle formule de contractualisation qui se veut concertée et sur mesure. Autant d'outils en relais de la Région qui doivent favoriser la co-élaboration des politiques publiques avec les acteurs et les citoyens.
Ainsi, notre majorité pense toujours l'action publique régionale  : 
- dans la proximité, pour viser une action publique au plus proche de ceux qui sont directement concernés avec la volonté de rapprocher au maximum le pouvoir du citoyen ;
- dans la solidarité garantie par une péréquation. La Région doit soutenir comme elle le fait déjà les territoires les plus fragiles pour garantir un haut niveau de service public ;
- dans l'égalité pour un service pour tous et adapté à la nature des besoins exprimés et du projet qui sera nécessairement évalué avec les territoires.
Mais aussi l'action publique dans une vision éco-régionale avec la transition écologique comme facteur de développement territorial misant sur la valorisation des ressources culturelles, naturelles pour développer les économies locales.
Enfin, un autre outil peu commun parce qu'il n'existe nulle part ailleurs : l'assemblée des territoires doit être mobilisée pour aider les territoires à appréhender les mécanismes à l'œuvre pour réussir leur aménagement. Une de ses missions étant de favoriser l'expérimentation inter-territoriale, elle peut contribuer à développer des démarches de coopérations. 
Nous voterons donc ces dispositifs qui participent au maintien de l'équilibre des territoires pour un service rendu toujours plus efficace dans un contexte de raréfaction de ressources.

 

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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 17:58
Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les conseillers régionaux 
 
Aucun territoire ne doit être délaissé pour qu'aucun habitant ne soit abandonné. C'est le message politique qu'une nouvelle fois nos concitoyens nous ont adressé lors de ces dernières élections. Et cet appel nous engage collectivement. Aussi, sommes-nous déterminés à poursuivre l'action publique de la Région dans l'aménagement équilibré du territoire et du développement durable, pour endiguer aussi ce sentiment d'abandon répandu dans la population plus particulièrement rurale et sur lequel l'extrême-droite puise ses forces. C'est tout le sens de cette délibération de principes des nouvelles politiques contractuelles territoriales que nous sommes amenés à approuver, ce jour, pour la période 2018 à 2021. Forts des acquis de la première génération, ces politiques rénovées se caractérisent par des nouvelles dispositions dont la création d'une dotation pour l'innovation et l'expérimentation destinée essentiellement aux milieux rural et de montagne, que nous soutenons fortement. Elles se caractérisent également par des dispositifs amplifiés visant des objectifs de développement en propre des territoires les moins denses. Mais aussi par une coopération et une solidarité accrue pour de véritables projets de territoire. C'est l'action publique dans l'efficacité et dans la justice sociale qui est visée ici avec des politiques sur mesures pour réduire les fragilités territoriales et sociales, pour créer de nouveaux moteurs d'emploi sur l'ensemble des zones formant notre Région, enfin pour un mieux vivre ensemble. C'est aussi l'action publique autour d'une vision des territoires partagée, une rencontre de la Région avec ses partenaires (communes, communautés de communes, agglomérations, métropoles...) formalisée au travers d'un contrat régional promouvant l'égalité réelle et en cohérence avec la politique de valorisation des bourgs centres. Nous voterons donc favorablement pour les principes de ces nouvelles politiques contractuelles qui constituent une réponse au ressenti exprimé dans nos territoires et  nous veillerons au suivi de leurs mises en œuvre sur lesquelles nous aurons à nous prononcer à la prochaine commission permanente. Je terminerai mon propos par des remerciements à l'endroit des services pour leur rigueur, leur professionnalisme et pour la qualité des échanges que nous avons eus pour réaliser ce travail.
 
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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 22:59
Un an d’actions, l’heure du bilan des élu-es écologistes,
EELV et Partit Occitan en région Occitanie

Mercredi 5 avril 2017 - Salle du Mouzon à Auch

17h30 Conférence de presse et 19h Rencontre et échanges

 


Du 15 mars au 18 avril 2017, les élu-es écologistes et Partit Occitan de la Région, membres du groupe « Nouveau Monde en Commun », concrétiseront un engagement qu’ils et elles avaient pris devant leurs électeurs : ainsi, ils se déplacent dans le Gers afin de rendre compte de leur bilan et partager cette première année de mandat au sein du Conseil Régional. Un pot clôturera cette rencontre.

A mercredi, avec

Fatma ADDA, Gérard ONESTA, Katherine WERSINGER, François ARCANGELI

 

 

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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 10:20

Les territoires ruraux de la France, nos campagnes sont la cible du FN à la recherche de nouvelles implantations. Le Gers n’est pas en reste. C’est au tour de notre petite sous-préfecture de Mirande d’être visitée par le FN parisien.

Après la visite de son compagnon Louis Aliot, la patronne du FN, ce jeudi, se déplace à Mirande afin d'exalter une fois de plus ses pulsions phobiques de l'Etranger et de l'Europe.

Une insulte : Une insulte à notre Histoire, à celle de nos pays, à celle de nos communes, à celle de Mirande qui a toujours été une terre d’accueil et de tolérance.

Faut-il rappeler que Mirande fut un lieu de refuge pour des milliers d’Italiens, d’Espagnols qui fuirent la dictature de Franco en 1936, pour nombre d'Allemands qui fuirent le nazisme et pour 144 femmes et soldats harkis, contraints de quitter l'Algérie en 1962.

Ceux là-mêmes dont nous venons d’honorer la mémoire avec la mise en place d'une stèle de la République, non loin du rond-point baptisé le Hameau des Harkis.

Quelle famille mirandaise n'a pas un parent ou un aïeul étranger ? Ici même, le conseil municipal compte et a compté des parents, grands-parents venus de l'Algérie, du Maroc, du Portugal, de l'Espagne...siégeant à côté de leurs amis gascons.

Une insulte : Une insulte également à notre idéal d'Europe, à cet idéal déjà présent chez notre ancien maire André Beaudran par les jumelages avec l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, l'Espagne qui, depuis 1958, tout naturellement s'intègre dans la vie de notre cité.

Continuons de transmettre, de faire exister l'histoire de nos ascendants, avec en mémoire un humanisme qui souhaite le devenir d'une Humanité meilleure, une société plus juste. Combattons contre toutes les exclusions et la haine.

Continuons donc de préserver notre ruralité de l'idée folle du FN de sortir de l'Europe de la mettre à bas, ce qui serait une catastrophe pour nos agriculteurs aidés par ses subventions.

Aujourd'hui comme hier, restons vigilants et luttons pour faire vivre et garder tout leur sens aux valeurs fondamentales de la République, ces principes universels de liberté, d'égalité, de fraternité et de solidarité qui sont les meilleurs et les seuls remparts à ce parti d'extrême-droite qu'est le FN.

Fatma Adda

Conseillère régionale Europe Écologie Les Verts

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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 17:22
Madame la Présidente, Madame la Vice-Présidente,
Notre groupe a souhaité déposer un amendement sur l’action 2 de la priorité agriculture du schéma régional de développement économique d'innovation et d'internationalisme (SRDE2I) pour mettre en place une stratégie régionale pour la gestion publique de l'eau avec un volet irrigation .
 
En effet, nous devons définir une stratégie globale en matière de gestion de l’eau qui prenne en compte tous les usages partagés, durable et solidaires et qui fassent de la préservation de la ressource un préalable immuable.
 
Notre Région a lancé une démarche prospective et concertée dans le cadre des Assises Régionales de l’Eau. Cette démarche a pour objectif de garantir le bon état des milieux aquatiques et l’accès durable à la ressource en eau. Le patrimoine naturel lié à l’eau est particulièrement riche et varié en Occitanie. On peut citer par exemple les zones humides des Pyrénées, les lagunes du littoral méditerranéen et les 74 000 kilomètres de cours d’eau qui traversent notre région.
 
Mais ces milieux sont vulnérables, comme le montrent notamment les eaux souterraines soumises à des pollutions dont par les nitrates et les pesticides. Nous savons que les pressions qualitatives et quantitatives qui s’exercent sur la ressource et les continuités écologiques sont importantes : l’augmentation démographique, le changement climatique, l’activité agricole (qui prélève en moyenne 40% de la ressource par an pour l’irrigation de 10 % de la surface agricole utile soit 330 000 hectares) et d’autres activités économiques, exercent des pressions sur les milieux aquatiques... Ainsi, aujourd’hui, 60% des cours d’eau et 38% des masses d’eau souterraines sont loin d’atteindre les objectifs de bon état fixés par la directive Cadre sur L’Eau à l’horizon 2021.
 
Cette situation démontre l’ampleur des défis et nous engage à les relever collectivement.
 
 
 
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